lundi 8 mai 2023

Ankara

9ans après, je rejoins mon ami Burak dans la capitale aux 6 millions d'habitants 

vue de ma chambre au petit matin

le salon

du 10ème étage, vue sur une autre tour abandonnée

parc en banlieue

scène au parc

Born to be Wild !

autre parc

un 1er mai

Konya, ville sainte

pub pour un barrage et statue d'Atatürk

vue du balcon de ma pension au coucher du soleil, Pansiyon Zaher, dans le vivant quartier du même nom.

pigeons effarouchés devant une mosquée 

la lumineuse mosquée Azizia, de style baroque 

une petite mosquée du centre ville

recueillement au Palais Mevlana

détail du Palais Mevlana et cercueil

une (des dernières) maison authentique du centre ville

scène

on m'a engueulé pour ce cliché...

temple de la consommation deserté
(ndlr. j'ai vraiment cherché partout des chocolats suisses...)

détail d'une mosquée-musée

composition de trams et temple

mosquée moderne et ciel menaçant

la même mosquée vue d'un peu plus haut

la même mosquée vue de derrière

Adana - Konya

le train ou l'incarnation même du voyage

départ à 8h

comme confirmation et précédemment citée, une équipe de tournage anglaise réalise un épisode de "Empire Ottoman by train" (on Channel 4)

photo certifiée

paysages grandioses

entre deux tunnels

porte ouverte sur...

le garçon m'invite à m'asseoir à ses côtés

il m'explique comment ouvrir la porte et la maintenir toujours ouverte

la variété totale sur un trajet de 350km, forêts, pluie, neige même

devenant de plus en plus sec

aride

désertique
psychédélique...

Adana

 L'arrivée est toute tranquille, un peu branlante, si apaisante par le train de Mersin.

Alors que j'imortalise la coquette gare d'Adana - histoire d'y croire vraiment - je m'aperçois juste après qu'une équipe de tournage, anglaise peut-être, filme le départ d'une actrice-voyageuse, faisant aussi sans doute partie de ce décor mythique.

Non loin, un hôtel un peu miteux fera l'affaire...

Le bazar me transporte encore bien plus loin. L'odeur de mouton me rapelle que je suis bien arrivé au berceau du kebab. 

Plus loin le quartier du cuir et des cordonniers, puis les forges, les menuisiers, les boulangers... la fumée des restaurants envahit les rues, les yeux. Tout est fait au feu de bois.

Et de manger mon premier Adana kebap à l'ombre d'une ruelle d'Adana. Assis à quelques centimètres du grill, le chant des oiseaux - en cage... - complète encore cette scène.

Beaucoup de piétons, des vélos, quelques irreducibles en voitures se fraient un chemin dans ce dédale, entre bocaux d'olives, sacs de champignons secs, fromage frais de chèvre disposés jusque sur la chaussée. Des motos et bien plus de scooters électriques parcourent ces rues.

Les axes majeurs sont très fréquenté avec les multiples dolmous (mini bus) de leur claxons rigolos en quasi continu. Le bruit des autocars et des voitures s'ajoutent encore à ce capharnaüm.

Mais en vieille ville, un sentiment serein, hors du temps se dégage.

Anciennes ou plus modernes, de petites maisons se serrent autour des rues étroites. Elles comptent souvent un étages, quelques fois deux, parfois trois, quatre. Partout des plantes ornent dans d'anciens flacons d'huile, d'eau ou de benzine les multiples balcons, les toits-terrasses. Ici et là un gommier s'est fait une place.

Le métro aérien détonne aussi. A perte de vue de part et d'autre, une dense coulée, jungle d'un vert printanier éclatant, une vigne vierge cercle son pont devenu invisible. Des rameaux pendent presque jusqu'au sol à certains endroits.


Des fils électriques, ainsi qu'une toile d'araignée relativement organisée parsème le ciel.

Encore plus hauts, des cerfs-volants par dizaines soubresautent ou s'immobilise parfois à des hauteurs que seule la lune souriante semble pouvoir concurrencer.

On en trouve aussi échoué un peu partout entre les lignes de contact, sur le sommet des minarets...

De multiples mosquées parfois pluricentenaires et belles ponctuent la ville, une église grecque même, transformée en musée ethnologique. 

Magnifiant encore cette dernière, l'immense 
pont romain qui enjambe de ses vingt-et-un

arches le Seyhan, anciennement Saurus, ridiculisé par des barrages, dont un surplombant juste la ville.

Hormis le regard noir d'un policier en civil me faisant comprendre de partir d'une manifestation en faveur de la coalition s'opposant au président actuel, beaucoup de gens me sourient. Certains - essaient - de me parler. Une jeune dame un peu dézinguée m'aborde en anglais, me disant avoir vécu en Californie.

Un football s'improvise avec quelques enfants, mais mon niveau quasi nul égale ma capacité à parler et comprendre le turc...

Tandis que les imams appellent au loin la nuit tombante, je pars. Quelques échoppes ou marchands ambulants d'oranges, tomates, piments ferment, rentrent.

Reste quelques-uns, aussi des pâtissiers, vendeurs d'habits, de fruits secs et autres apéritifs, de cigarettes, tabac en vrac et d'alcool sur les axes plus fréquentés. 

Un petit bouiboui familial me sert un pidé - pizza en forme de pirogue - juste sortie du fournil encore chaud, une salade de persil et piments braisés, une clope roulée contre mon pourboir, tandis que les enfants vont se coucher.

Afiyet olsun, il est temps de rentrer, continuer de rêver les yeux clots.

Kangal et Berger d'Anatolie dormant devant l'office du tourisme, référence ci-dessous à la tranquillité des chiens même !


mardi 2 mai 2023

Retour à la "civilisation"

après une semaine en nature, arrivée à Antalya, ville d'un million et demi d'habitants !  

ndlr. j'insiste sur le demi, étant donné qu'aucune ville suisse ne compte plus de monde !- en parlant d'agglomération, Zurich (1.1mio), Genève (750') et Bâle (550'), mais la Turquie joue à une autre échelle. le pays totalise environ 785'000km2 pour 85millions d'habitants.

Antalya a récemment été classée deuxième ville la plus décevante au monde... j'ai appris l'existence de ce classement (...) et donc du résultat juste avant d'arriver dans GEO magazine (sondage de touristes par KBS en Angleterre, 1ère Bangkok, 3ème Singapour)...

et n'ayant jamais d'attente, particulièrement concernant ce genre de ville balnéaire, j'ai été déçu en bien, comme on dit !


certes petites, la vieille ville a du charme avec ses cafés et quelques monuments, notamment son tramway

les détails font toute la différence.
ici aux toilettes "soleil" du musée d'archéologie d'Antalya
ou "coquillage" !?

les environs de la ville sont juste grandioses et compte même une station de ski !!

et l'incontournable...comme dans chaque ville !

En bus pour Mersin, un peu moins de 500km, généralement côtier, sinueux et magnifique ! 
avec un arrêt...''familier,, à Anamour
ou
ils sont vraiment partout...?

point le plus au Sud de ce périple, dont le nom déjà fait rêver !

une caravane rencontrée en bord de mer à Mersin. 
elles sont très souvent annotées d'un slogan poétique !

nature morte

au centre ville sur une place animée (!),
la mosquée Ulu (pron. Oulou) est re-construite dans les années 70.

Malgré le fait que beaucoup de mosquées soient encore régulièrement bâties, il est rare qu'elles aient une architecture contemporaine. l'intérieur, bien qu'assez lumineux, est plutôt classique.

après quelques jours à visiter des amis et la ville, départ en train (!-) pour...Adana avec crochet par Tashkent !!

nb. si vraiment...c'est pas la capitale de l'Ouzbékistan !-